Passer de la collaboration à la co-création, de la culture à l’être et au partage, où chacun a sa place et son unicité...
Tout un programme qui, à son échelle, contribue à rendre ce monde meilleur.
Ces dernières années, avec les chalenges qui se sont présentés, au travers de l’accroissement de la popularité, de l’inclusion de nouveaux acteurs locaux, l’ouverture à d’autres artistes ainsi qu’à l’international, l’inclusion d’artisans, etc., nous avons beaucoup appris.
Au-delà des modalités organisationnelles, nous avons surtout identifié ce qui faisait la spécificité de cet événement et que nous devions développer. Ce qui fait que cet événement n’est ni une foire culturelle, ni un festival artistique, ni un événement commercial.
Alors, quel est ce Hanami à Sceaux et quelles sont ses valeurs ?
Tout d’abord, il n’y est pas question pour nous de chercher à reproduire à l’identique un festival ou une fête japonaise. Nous sommes en France et le résultat ne pourrait être, au mieux, que maladroit. Si vous souhaitez vivre une fête traditionnelle japonaise, allez au Japon !
Maintenant, si ce que véhiculent les fêtes japonaises (matsuri) vous intéresse, alors le Hanami à Sceaux est le bon endroit pour le vivre. Ce n’est pas nous qui le disons, mais des Japonais qui nous l’ont témoigné.
Mais qu’est-ce donc qu’une Matsuri, cette fête japonaise populaire et traditionnelle, et en quoi nous intéresse-t-elle, nous, Français.
On peut dire que la fête japonaise ce sont des stands alimentaires et festifs qui font venir les habitants et font marcher le commerce. Cela existe, mais ce n’est qu’une partie de la réalité.
Un autre regard sur les fêtes japonaises est de voir ce moment où les Japonais lâchent la formalité et la grisaille du quotidien pour connecter à leur âme d’enfant et s’amuser ensemble, entre habitants et commerçants d’un quartier.
Au japon, on parle d’esprit Matsuri. Au-delà de la forme, qui varie d’une région à une autre et d’une occasion à une autre (Fêtes de Bon, Awa Odori, fête de Mikoshi, etc.), c’est un moment de vie unique et intense autour d’un sujet qui réunit le quartier.
_, Mais est-ce vraiment particulier au Japon ? N’est-ce pas dans l’essence de l’Homme que d’avoir envie de faire battre son cœur de rires et d’insouciance ? Certaines cultures, comme au Japon, ont conservé des moments dédiés à cela. D’autres comme en France, ont malheureusement peu à peu perdu cet esprit.
C’est sur la base de ce constat, que nous avons à cœur de déployer depuis notre création en 2011 des rires et de la joie partagés.
Partager un esprit de fête, de beauté et de joie accessible à tous, de 1 à 99 ans !
Et c’est cela le Hanami à Sceaux.
Ainsi, dans cet événement, les artistes ne viennent pas pour avoir une occasion scénique supplémentaire, mais pour rencontrer d’autres artistes et le public, et passer un moment de fête avec eux. Idem pour les artisans. Ils ne sont pas là pour le chiffre, mais pour la rencontre, dans cette légèreté qu’ont les enfants dans toute rencontre.
C’est cela qui unit tous les acteurs et intervenants tout au long du week-end. La rencontre, le lien à soi et à l’autre, qui se matérialise au travers d’un support, que ce soit une danse, un spectacle, un objet artisanal, un met, etc.
Aussi, Le Hanami à Sceaux, c’est une co-création permanente entre les acteurs présents, qu’ils soient locaux comme la Mairie, les commerçants, les habitants ou, à l’autre bout du monde, avec les artistes qui sont venus depuis le Japon. Ce n’est pas une addition d’acteurs spécialisés.
Notre rôle d’organisation, à nous Tsunagari Taiko Center, c’est de donner cette direction et la faire vivre dans les faits, bien au-delà des mots. Choisir les intervenants sur cette base et les accompagner en ce sens.
Mais notre rôle se situe aussi sur le plan artistique en proposant des danses et une pratique du tambour japonais pleine de vie et de joie.